Pour Coco...

11/11/2022

Pour toutes celles et tous ceux qui sont frappés par ces maladies dites « orphelines », rares, inconnues, incomprises... POUR COCO.

Tu as tout mon soutien.

La douleur est une compagne tenace, obsédante, de tous les instants, qui t'enveloppe totalement, t'emprisonne. La douleur est ta meilleure ennemie, la pire, dangereuse, perverse, qui peut se tapir dans un coin de notre corps, sans un bruit, sans un mouvement, sans même un frémissement. Puis, brutalement, sans le moindre signal d'alarme, elle va se réveiller violemment et nous poignarder au moment où elle le choisira.

Un véritable tsunami de douleurs envahira alors ce corps qui trahit, se tord, s'enflamme et s'autodétruit. La maladie n'est pas une préférence de vie pour jouer au paresseux ni une excuse pour se faire plaindre, c'est une calamité psychologique, un séisme émotionnel, un désastre corporel, un ravage physique.

Je pense que ta maladie serait mieux comprise si elle se montrait au grand jour, par une belle tache, un membre plus court que l'autre, enfin, un signe évident pour les ignorants, ces obscurantistes qui ne comprennent rien à rien, à part à leur petite personne et à leurs petits malheurs.

Qu'ils se rassurent les sceptiques, malheureusement pour toi, tes mains, tes pieds, ton dos, ton corps tout entier, en plus de te faire souffrir cruellement, montreront tes douleurs de façon plus évidente un jour prochain. Mais, là, c'est encore toi qui encaisseras, les autres, ces inconscients, ces arriérés, se contenteront d'un « Oh la pauvre ! ».

Abrutis un jour, abrutis toujours ! Leur fausse compassion dérisoire, hypocrite, inutile et trop tardive, ne signifiera aucunement qu'ils auront enfin compris. Comme s'ils étaient seulement capables de concevoir et de déchiffrer ce qui les dépasse complètement ! Nous n'avons donc vraiment aucun espoir de voir la moindre lueur d'intelligence briller dans leurs yeux ! Chez ces personnes, c'est l'éclipse totale en permanence, alors, toi, malgré ton calvaire, tu restes le soleil que j'ai toujours connu. C'est comme cela, c'est pour cela que l'on t'aime.

La maladie est, de nos jours, une forme de luxe que l'on ne recherche pas, ou bien presque une honte à voiler derrière un mur, un masque au sourire permanent. Contrairement à la croyance dépassée de certains on ne demande pas à souffrir, à voir notre résistance et notre moral descendre dans les trente-six dessous à la moindre occasion, au moindre mouvement. La souffrance décide pour nous.

Car, si à notre époque où l'on juge les personnes sur leur apparence, sur cette planète où le bonheur est obligatoire, la forme physique, un signe de comportement sain, il est évident que l'on se fourvoie, la maladie se rit des efforts faits pour rester en bonne santé ! De grands sportifs, de grands médecins conscients et respectueux d'une hygiène de vie irréprochable souffrent aussi de ces maladies pernicieuses qui ne se montrent pas tout de suite au grand jour. À une époque où se faire soigner est un vrai parcours du combattant et quand on est face à des personnes atteintes du syndrome du « désert intellectuel », mieux vaut passer son chemin et continuer à se battre.

Ceux qui t'aiment savent et c'est suffisant, surtout, Coco, n'hésites pas, même si l'on se voit peu, nous sommes là pour toi, pour ta famille.

Bien faire et laisser dire, en d'autres termes, les chiens aboient et la caravane passe, traitons par le mépris ces petites gens mal intentionnés qui feraient mieux de s'occuper de leurs fesses plutôt que de critiquer celles des autres, et je suis polie.

Courage et n'écoute pas les importuns, les étroits d'esprit, aussi difficile que cela soit.

Dont acte. Patricia

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