LA JUSTICE EST AVEUGLE ET SOURDE...

RENDONS-LUI LA VUE ET L'OUÏE...

La sagesse populaire a dit, il y a fort longtemps, que « la justice est aveugle ». On sous-entendait en utilisant cette formule qu'elle doit impérativement être rendue isolément de l'identité de l'accusé. Cette justice doit être rendue sans tenir compte de la position sociale, du pouvoir, ou bien de ce qu'elle aurait à gagner ou à craindre en rendant son jugement. La justice se doit donc d'être aveugle et sourde face à tout ce qui ne relève pas de sa compétence et qui pourrait influencer son jugement.

Pour résumer, la justice n'existe que pour faire appliquer la loi et le droit et nous sommes bien loin, en 2022, de cette justice « juste » impartiale, qui rendrait un verdict équitable, en tenant compte de tous les éléments en sa possession ! Cette justice moderne, qui s'est fourvoyée en relaxant un abuseur d'enfants et en déboutant la victime, n'est pas une justice que l'on peut reconnaître, accepter.

Que s'est-il passé ?

Dans cette configuration-là, la justice a, soit manqué d'éléments, auquel cas elle aurait dû demander des compléments d'enquête, d'expertises, un supplément d'information, que sais-je, soit craint des représailles à la suite de sombres menaces de la part du prévenu et/ou de son entourage, (car, ils sont coutumiers du fait : sur les douze personnes composant cette « famille », neuf ont un casier et sont bien connues des services de police !), soit par lassitude ou laxisme, soit, accepté de rendre ce jugement insensé par intérêt ce qui est bien pire !

Je reste dubitative, mais il y a peut-être eu vice de forme et/ou vice de procédure ? Inversion de dossiers. Confusion entre les dossiers ? Mesdames et Messieurs du Tribunal auraient été égarés ? La justice est totalement noyée dans le nombre exponentiel des affaires à régler, mais est-ce une raison pour bâcler un dossier aussi brûlant que celui traitant d'agressions sexuelles sur mineures ? On peut aussi se poser une question plus qu'importante : pourquoi la correctionnelle et non pas les assises ? La juge elle-même le jour du procès a souligné que les agressions sexuelles sur mineures entraient dans la catégorie « viol ». Ce viol qui, depuis la loi d'avril 2021, vise à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l'inceste !

La correctionnelle et la relaxe bafouent donc cette loi qui prévoit, entre autres peines, 20 ans de réclusion criminelle, et une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

Nous ne réclamons que justice pour la victime dévastée, pour cela, il faut ouvrir les yeux et les oreilles pour empêcher que le monstre, sa famille ainsi que tous les autres monstres de l'univers ne vivent tranquillement, exultant à l'idée de les avoir tous bien.... Je vous fais grâce de l'expression... Dont acte. PPB...

PS. Dès le lendemain du verdict, le Parquet a fait appel, encore des années de souffrances pour les victimes du montres, mais cette fois, il risque les assises. Croisons les doigts pour justice soit rendue.