Et maintenant ?

22/06/2022
Une belle pagaille non ?
Une belle pagaille non ?
Et à présent, que fait-on ? 
En bons Français, nous sommes habitués aux votes versatiles, de protestation et souvent inutiles. La situation inverse de 1988 n'en est pas moins conflictuelle, bizarre, voire loufoque ! Le PNEUS, pardon le NUPES (soit dit en passant, cet acronyme est plus cohérent, légitime et plausible quand il désigne une population d'Afrique vivant au centre ouest du Nigeria. Bouh ! Les vilains copieurs !). Le NUPES donc, puisque NUPES il y a, est au pouvoir. Hourra, victoire, nous sommes sauvés ! La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, est formée de plusieurs groupes politiques pas vraiment de la même famille qui se tirent déjà dessus à boulets rouges avant même de s'installer au gouvernement.

Ça va être une belle pagaille ! 
Désordre, confusion, chaos, vous savez ? Comme la chambre d'un ado en révolte perpétuelle, qui fulmine contre l'incompréhension permanente des adultes et qui défend son territoire à grands coups de chaussettes sales et en organisant de façon méthodique, une bauge si répugnante que même maman n'y met plus les pieds.

Veuillez excuser mon petit lapsus du début : 
Les pneus coûtent cher, et ne font jamais aussi bien leur travail que promis lors de la vente. Parfois, l'achat se dévoile bien pire, voire catastrophique : un virage un peu sec, une route un peu grasse, une plaque de verglas et c'est le fossé. Petit rapprochement avec la politique, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Mais, voilà, on a acheté de notre plein gré, en toute conscience comme il se doit, alors on ne dit rien, on fait semblant d'approuver. Le vendeur (plus couramment appelé au moyen âge le bateleur ou camelot), ayant fait un boulot impeccable, nous a bernés, bercé de promesses que je qualifierai d'électorales, tant pis pour nous, on ne nous y reprendra plus ? En sommes-nous bien sûr ? On n'en a jamais pour son argent, mais on y retourne et l'on y croit, fermement influencé par les personnes dont c'est le sport favori. Ne nous plaignons pas, car, apparemment, nous aimons cela.

C'est la fiesta ou la foire à Neuneu ?
Cette fois, une magnifique foire d'empoigne nous est assurée avec des élus, qui, dans des tenues improbables (nous ne sommes pas à un spectacle burlesque pourtant, si ?), dansent dans la rue devant les caméras, en criant, je cite « je suis élue, la femme de chambre est élue ! » comme si le fait d'être femme de chambre écartait la personne de toute possibilité de diversification, d'ascension et d'action. Plutôt insultant pour les femmes de chambre qui ont tout mon respect. Elle est élue, c'est merveilleux, admirable, mais, « vous chantiez, vous dansiez », eh bien, quelles sont vos solutions concrètes et réalistes (j'ai bien dit concrètes et réalistes), madame pour notre pays ?

Pour la France, que vont-ils bien pouvoir inventer ces membres du NUPES ? 
Voyons, soyons sérieux, c'est bien beau de promettre monts et merveilles, mais où vont-ils prendre l'argent ? En dénichant un hypothétique trésor (mais si, vous connaissez les histoires de fantasy : le coffre inépuisable dont l'or coule à flots dès l'ouverture, si, mais si, vous ne connaissez que cela : la cassette enfouie par un Leprechaun, cette créature désagréable, riche et avare. Manne providentielle que vous trouverez en creusant au pied d'un arc-en-ciel.

Incarneront-ils une nouvelle génération de Robin des Bois ? 
Un peu moisie cette solution, prendre aux riches pour donner aux pauvres, ça s'est déjà fait, ça se fait encore, mais comme dit l'humoriste Anne Roumanoff : « on ne nous dit pas tout », donc on ne sait rien et on parle à tort et à travers, ça occupe. De toute façon, c'est toujours la classe moyenne qui trinque, donc à la vôtre, comme le dit si bien Stromae, je lève mon verre à ceux qui n'en n'ont pas. Avant, cette classe moyenne s'en sortait à peu près, mais, dirons-nous depuis 1983/1984 ça dégringole : la descente du Grand Canyon sans corde de rappel. D'aucuns nommerait cette chute émancipée de tout lien, de toute conduite respectueuse, la liberté ? Je suis déçue, le concept m'échappe certainement, je ne la voyais pas ainsi.
De plus, ceux qui s'assimilent publiquement au peuple appauvri, ont souvent une fortune, qui dépasse l'entendement dès qu'elle est dévoilée publiquement. D'ailleurs, cela m'interpelle : comment se fait-il que personne ne réagisse à cela ?

Autre solution, et pas des moindres, vont-ils monnayer des spectacles holographiques ?
Comme a su, en son temps, si bien le faire monsieur Mélenchon, sous prétexte de sécurité sanitaire en jetant de la poudre aux yeux, poudre aux yeux médiatiquement relayée (soyons modernes) ? Vous en conviendrez, l'homme dédaignant le contact bienveillant d'une foule qui lui était déjà acquise, était bien à l'abri et loin de ce peuple dont il se dit tellement proche (sic) ? Quel manque de respect et comment, après cela, pourrions-nous lui faire confiance, oubliant ainsi son dédain ?
D'ailleurs, les promesses de cet individu font rêver : on ne sait jamais, il se pourrait qu'il nous offre, en œuvrant de concert avec les autres membres du NUPES, (dès qu'ils auront trouvé un terrain d'entente, ça risque de prendre un peu de temps, patience), la possibilité d'acquérir par on ne sait encore quel moyen, un patrimoine digne du sien.

De quoi nous plaignons nous ? 
Nous qui assistons à ce formidable spectacle grand-guignolesque (je suis Lyonnaise, mea culpa). Il faut croire que l'on aime ça la chienlit arrangée par des meneurs iniquement adulés qui se vendent au plus offrant (et ça ne choque personne). Il faut croire que le vaudeville n'est pas passé de mode et fait toujours le buzz comme disent nos jeunes, loin de là, et que les portes qui claquent, les cocufiés bienheureux et les amants maudits ont toujours le vent en poupe. Jouant la pantomime devant des spectateurs béats et bavant d'admiration face à des idoles que l'Olympe aurait, à l'époque, pulvérisé d'un geste sur place. Intervention salutaire d'un Zeus moderne ou, de nos jour, d'un nouvel Hadès, médiatique, et influenceur. Car, ne nous trompons pas, nous y descendons tout droit en enfer, et ça brinquebale vachement, même s'il est pavé de bonnes intentions (tu parles !). Je n'ose tabler sur le prix des places de ces pièces tragi-comiques et de ces concerts de flûtiau en mensonges majeurs si ceux qui nous ont fait toutes ces merveilleuses promesses veulent pouvoir les tenir. Malheureusement, il ne fait nul doute qu'il va y avoir « bagarre » pour les places du premier rang. Il y aura toujours des crédules prêt à donner de leur personne voire de leur maigre pécule. Je vous les laisse ces places, n'ayant pas un seul cent à gâcher là-dedans, me contentant d'un strapontin en fond de salle me permettant d'observer et de compter les points.

Pauvre République ! 
Eh oui, qu'en avons-nous fait de cette belle République (à moderniser, j'en conviens) ? République, ce mot et ce qu'il représente me sont précieux n'en, déplaise à légions. Car, née en République, vivant en République, je mourrai en République (un vœu pieu, venant de moi, l'athée, car, rien n'est moins certain. Enfin, la seule affirmation décente et vérifiable dans cette phrase est que je mourrai, un jour). Alors, en tant que républicaine, (je sais c'est assez réac à notre époque, mais j'aime mon pays), j'ai des valeurs fortes, férocement sociales, aussi constituées de résolutions et de vrais efforts écologiques (j'ai peur et honte de ce que nous allons laisser à notre descendance, alors je tâche de m'améliorer chaque jour un peu plus), et respectueusement populaires (je rappelle que ce sont les gens du peuple qui, en combattant, en donnant leur vie ont instauré la République. Le temps n'est plus aux luttes sanglantes, nous avons d'autres moyens d'avancer et de faire progresser les choses fort heureusement) !

Tiens, finalement, au lieu de mettre mon grain de sel, avec toutes mes idées républicaines
Peut-être pourrais-je être utile et intégrer ce NUPES qui se vante de posséder toutes ces valeurs-là, mieux que quiconque ? Ces idées, je les crie à présent haut et fort, elles, qui me sont si chères même si elles sont reniées contradictoirement par ces adeptes du NUPES. Groupement dont les idéaux sont bizarrement républicains, sans vouloir ainsi les nommer car ce n'est pas politiquement correct si l'on veut refaire le monde où, plus raisonnablement la France. A moins qu'ils ne nous mènent en bateau ? C'est les vacances, on embarque sur le canoë percé ? Pero, même si je sais nager, je ne suis pas vraiment au taquet pour la croisière sans retour.

De quelle hypocrisie, de quelle audace, 
Font preuve ceux qui se vantent d'avoir le monopole du cœur, comme ce fut le cas en 1974 pour un certain monsieur Mitterrand (qui a semé un beau bazar, reconnaissons-le) ?

C'est moi ou bien on marche sur la tête ? 
Si cela est le cas, pas étonnant que le sang nous soit monté au cerveau et ait endommagé notre discernement, nous faisant complaisamment que dis-je, allégrement leurrer, berner par ces pantins tantôt amusants, tantôt lamentables, jamais cohérents ? (Petite précision, je ne suis pas macroniste non plus, l'unique voie politique qui m'importe est celle de l'avenir de mon pays, pour toutes et tous). 
Dont acte. PPB.
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