6. COMMENT VIVRE DE SA PLUME.

Vous écrivez ? Cela tombe bien, il existe des solutions pour vivre de votre passion.

Les mots sont partout. Ils font partie de notre quotidien.

Vous vous demandez comment devenir écrivain, rédiger des textes et être payé pour cela ?

Ici, nous parlerons des demandes de textes, de la bonne manière de se promouvoir, et aussi, nous parlerons d'argent, car il faut bien vivre, n'est-ce pas ?

Avant toute chose, je ne saurais trop vous conseiller de vous documenter un maximum sur votre ou vos sujets, de valider les infos et de citer vos sources (sauf pour certains articles journalistiques dont les sources peuvent ou doivent rester secrètes, bien entendu), si l'écrit se base sur des articles ou des textes écrits par d'autres avant vous.

Je sais que si vous avez déjà lu quelques-uns de mes textes, vous trouverez ici des sujets redondants ou répétitifs, mais ils font partie des métiers de l'écriture ?

1. Il existe non pas une écriture, mais des écritures.

Commençons par la plus « sérieuse », celle qui est plutôt assimilée à la rédaction d'articles, de documents fondés sur la réalité, des sources validées, l'histoire, etc. Les spécialisations sont nombreuses : en partant, de la simple communication, la publicité, l'expertise en entreprise, mémoires, thèses, biographies, bibliographies, guides, récits de voyages, productions scientifiques, j'en passe.

1. La « non-fiction », en voici quelques exemples :

• Le journalisme où la rédaction d'articles a pour origine les faits, l'actualité, un évènement, un courant d'idées, la mode, l'éducation, le sexe, que sais-je encore, le champ des possibles est là aussi très large. Il y a des reporters dits d'investigation, qui mènent littéralement des enquêtes, ceux qui alimentent une chronique régulière sur tel ou tel sujet, des journalistes sportifs, rien n'est gravé dans le marbre, et rien ne vous empêche d'être éclectique. Vous pouvez écrire des « piges » sur des sujets réclamés ou sur les vôtres et les proposer aux journaux, en sachant que les articles destinés à être publiés en ligne sont 4 à 5 fois plus achetés que ceux visant la « presse papier ». Vous pourrez même devenir biographe ou historien (l'histoire est faite par ceux qui l'écrivent, OK, je vous le concède, ceux-là sont souvent sujets à caution, quelle que soit l'époque).
• D'autres plumes se feront plus spécifiques : guides, manuels, programmes caractéristiques d'une discipline, contenus médicaux, articles scientifiques, manuels techniques, d'apprentissage, d'exercices, de modèles de lettres de motivation, de CV, etc.
• D'autres encore se livreront à l'écriture de textes dits « d'affaires » : de formulations publicitaires, blogs sponsorisés, rédaction de contenu, rapporteur boursier, vous connaissez. N'oublions pas le travail des rédacteurs et rédactrices SEO, métier qui implique une discipline assez pointue dans cette forme d'expression. Il y a des exigences éditoriales auxquelles on doit se plier impérativement comme dans le « copywriting » (écriture à visée publicitaire, ciblée), un exercice un peu différent du précédent. Bien entendu, le niveau de connaissances, de spécialisation et les références comptent. Il existe aussi une spécialisation appelée « UX WRITER » qui cible les utilisateurs potentiels d'une catégorie unique d'un produit, d'une marque, etc. Le métier d'éditeur peut être une possibilité.
• N'oublions pas les vidéos, les podcasts très en vogue actuellement.

1. L'écriture de fiction ou écriture créative.

• Que votre plume s'exerce dans la poésie, le théâtre, la prose, la nouvelle, le roman historique, le roman érotique (on évitera le porno de mauvais goût), la littérature romantique, le genre policier ou le thriller, la fantasy, la littérature enfantine illustrée ou non, etc. Votre choix de genre vous permettra, en inventant des mondes, des histoires, des populations, de bâtir un environnement, de créer des situations travaillant l'imaginaire et de faire rêver, voyager, de captiver vos lecteurs et devenir, pourquoi pas, un jour scénariste ou réalisatrice, réalisateur.
• Les métiers de l'édition sont une porte ouverte à l'écrivain avec, par exemple l'ouverture d'une collection.

1. Parlons d'argent.

• Combien peut-on gagner en écrivant ? Eh bien, je vous répondrai que cela dépend. Les auteurs et auteures célèbres sont très bien payés, surtout si leurs textes sont ensuite adaptés au cinéma. Pour les débutants, c'est un peu le parcours du combattant, je ne vous le cache pas. Se faire une place au soleil demande du temps, de la persévérance et un moral d'acier, mais, que cela ne vous rebute pas, écrire c'est la vie ! Tout dépend aussi de votre domaine d'écriture.
• Les rédacteurs de non-fiction freelances ou autoentrepreneurs sont rémunérés sur des bases contractuelles, en respectant les protocoles imposés, sinon, on ne nous « achète pas » ! Il arrive souvent qu'un sujet soit lancé sur une plateforme, et la première personne à écrire le bon article avec les bonnes références SEO est retenue et payée. Autant vous dire que c'est une sacrée course, un défi, vraiment ! Mais quand vous commencez à avoir une petite réputation dans votre domaine, les plateformes vous proposeront les meilleurs sujets en priorité, voire en exclusivité, à vous de faire vos preuves pour gagner le plus possible avec vos écrits.
• Les rédacteurs et rédactrices ayant un haut niveau de spécialisation sont assez courus et sont très bien rémunérés. Les UX Writers en font partie. Mais, il faut parfaitement posséder ses sujets, car on ne vous pardonnera aucune erreur.
• En ce qui concerne la fiction, nous avons la chance, si on peut nommer cela ainsi, à notre époque d'avoir plusieurs solutions : la filière classique des éditeurs avec qui vous signerez un contrat établi de concert si votre manuscrit ou tapuscrit est accepté. Il vous faudra sans nul doute apporter des changements, des rectifications toujours en accord avec l'éditeur. L'auto-édition, sur des plateformes telles que Amazon (eh oui ! Amazon est partout, même là), et l'édition participative, sur une plateforme dédiée à cela, attention aux « arnaques ». Les calculs sont basés sur les genres de publications, les livres papier de poche, couverture rigide ou autres, les e-books, etc.
• Toutes les auteures et tous les auteurs ne sont pas forcément des célébrités, mais un petit « succès de librairie » comme on disait à mon époque, est déjà assez valorisant et peut rapporter une belle somme d'argent.

1. Gagner sa vie en écrivant oui, mais comment s'y prendre ?

• Il va falloir prendre une décision, ce sera certainement une de vos préoccupations les plus importantes : trouvez votre voie si ce n'est déjà fait. Exercez-vous à plusieurs disciplines s'il le faut, mais ne vous polluez pas l'esprit en posant une liste trop longue de possibilités, limitez-vous à deux : non-fiction ou fiction. Le reste viendra tout seul et rien ni personne ne vous empêchera de basculer d'une écriture à l'autre, voire de pratiquer les deux.
• Si je peux vous prodiguer un conseil, après tout je suis là pour ça, dans un premier temps, choisissez vraiment un seul chemin, vous verrez bien après si vous changez d'avis, d'envie. Avec l'expérience, vous affinerez vos préférences.
• Comme chaque domaine d'écriture de non-fiction demande tout de même une expertise pointue, une documentation stricte, réfléchissez bien à cela. Si vous « tenez » votre sujet sans faillir, à la perfection, vous ferez des merveilles. Prenez en compte tous les paramètres de publications, ils sont très bien détaillés sur les plateformes, vous aurez d'ailleurs un essai à effectuer.
• Pour la fiction, la démarche est différente, j'imagine que vous avez un ou des sujets préférés, alors, écrivez, écrivez, mais ne jetez rien ! Ouvrez des dossiers « poubelles » ou « à revoir » ou « sujets » par exemple, on ne sait jamais, cela pourra peut-être servir un jour pour un chef-d'œuvre.

1. Quelques clés infaillibles.

• L'écriture, un art qui s'apprend.
• Les métiers de plume demandent rigueur et discipline, ne cessez jamais d'écrire, vos supports importent peu pourvu que vous écriviez ! Formez-vous et développez vos compétences, lisez, relisez-vous, en bref, les mots doivent faire partie de votre ADN, couler dans votre sang.
• Écrivez tous les jours, même si vous pensez que les mots que vous rédigez ne présentent pas d'intérêt, cela vous servira d'apprentissage, d'expérience, de peaufinage.
• Mais il ne faut pas oublier que :
• Pour écrire, vous devez non seulement posséder un vocabulaire extrêmement riche et adaptable aux cibles auxquelles s'adressent vos écrits (adultes, scientifiques, jeunes, enfants). Mais aussi, travailler une orthographe et une grammaire sans failles, c'est indispensable. En ce qui me concerne, j'utilise le logiciel « Antidote », pour l'acheter, il vous en coûtera entre 59 et 99 euros, suivant les versions (j'ai la 11, car ce logiciel a une mise à niveau régulière). Cela peut vous paraître cher, mais c'est un investissement profitable, c'est, à mon avis, le meilleur et je ne suis en aucun cas sponsorisée par la marque (désolée, pas de code de réduction). En revanche, vous pouvez toujours télécharger une version d'essai gratuit pour voir s'il vous convient.
• Lisez-vous à haute voix, corrigez-vous, taillez, tranchez, même si ça fait mal !
• Si vous rédigez des articles commandés, n'oubliez pas la « Dead Line » : la date limite de livraison, sinon, pas de rémunération !
• Une action documentaire poussée et la faculté de vérifier les informations et les sources sont essentielles.
• Vous devrez même, suivant votre choix d'écriture, vous entraîner aux rencontres avec entretiens, travailler votre voix si vous produisez des vidéos, des podcasts. Je ne saurais trop vous conseiller de façonner votre « sens des affaires » pour vous présenter au mieux, cibler votre lectorat, vos clients.
• Un écrivain, une rédactrice, une auteure se doivent d'écrire, même s'ils n'en ont pas envie, cette détermination se nomme « le professionnalisme ». Pas de rémunération sans constance et sérieux, l'écriture est un vrai métier, prenez-le en tant que tel, alors, à vos mots ! En fin de cours, je vous indiquerai quelques plateformes, des sites d'écritures...
• Si vous désirez quelques exercices d'écriture à pratiquer tous les jours j'en posterais sur : L'ATELIER - atelier d'écriture - conseils - (webnode.fr)
• Votre éducation, vos diplômes comptent pour beaucoup, ou pas ! Car, vous devrez découvrir, approfondir, assimiler, sans cesse pour écrire et il n'existe pas de diplômes d'écrivain ! On peut avoir une certification (telle que la Certification Voltaire par exemple), un diplôme de lettres, de philosophie, faire l'école du journalisme, de commerce, de communication, mais apprendre chaque jour quelque chose vous mènera loin, même et surtout en dehors des sentiers battus.
• Ouvrez un groupe d'écriture, pour échanger, jouer avec les mots comme on joue au tennis en se renvoyant la balle, etc. Visitez les sites d'écriture, et inscrivez-vous, je prêche pour ma paroisse, mais bon, vous me pardonnerez bien ce petit écart de conduite : PPB -Les Mots Pour Le Dire (webnode.fr)
• Vous pouvez aussi consulter des livres spécialisés sur l'écriture (voir les conseils en fin de cours).
• Si vous avez environ 2 000 € sur votre compte CPF, je vous conseille la formation éligible : The Artist Academy : Masterclass En Ligne (the-artist-academy.fr) elle est excellente, bien construite et organisée, à votre écoute, très professionnelle, sans futilités (pas d'actions non plus chez eux).
• Si vous avez déjà un travail, ne l'abandonnez pas tout de suite, écrivez en parallèle, mais écrivez !
• Proposer quelques articles « gratuitement » pour vous faire connaître peut, au début, être une bonne piste, mais ne vous bradez pas et surtout pas longtemps. Juste ce qu'il faut pour avoir un « nom de plume et une petite réputation avérée ». À vous de voir si vous désirez utiliser cette manière de vous mettre en lumière.

1. Notes pratiques.

• Il faut absolument tenir compte de ce qui a déjà été fait : pas de plagiat et surtout pas de « copié-collé ».
• Il est rare que l'on vous embauche en CDD voire en CDI directement. Il est même plus probable que vous devrez vous déclarer en tant qu'auteur indépendant (en principe code APE 9003B « Autre création artistique »).
• Ne pas oublier les déclarations mensuelles à l'URSSAF (bon, si vous êtes à 0 €, vous déclarez 0 €, mais il faut déclarer quand même sous peine d'amende, je vous souhaite de pouvoir déclarer un nombre avec plein de 0 derrière !).
• Vous devrez fixer vos tarifs si les plateformes ne le font pas ou vous le demandent.
• Les écrivains de fiction devront négocier avec les éditeurs ou s'auto-éditer, cette solution a un coût évidemment.

1. Les adresses et derniers conseils.

• Inscrivez-vous sur un maximum de sites et de plateformes, il y a de la place pour tout le monde, ne soyez pas timide !
• Sachez que https://www.pole-emploi.fr/ a, peut-être, quelque part au fond d'un de ses tiroirs, une opportunité (on n'est jamais à l'abri d'un coup de chance, mais je n'y crois pas trop, enfin, cela ne coûte rien de tenter).
• https://www.linkedin.com/ est une solution facile, mais avec un résultat assez médiocre, car ses filtres sont relativement fantaisistes aux niveaux des propositions qui en résultent.
• Rédaction web et Copywriting - Acheter du contenu unique sur Scribeur est une plateforme d'écriture qui met en relation clients et rédacteurs.
• Facebook vous fera connaître.
• https://www.panodyssey.com/ où il est possible d'être payé pour ses articles.
• Douleur moyenne (medium.com) (qualité des articles moyenne).
• Même https://www.pinterest.fr/ finira peut-être par vous rapporter de l'argent. Ce site, si vous créez des épingles intéressantes, vous donnera un petit coup de pouce médiatique.
• Cherchez les sites de revues littéraires, les listes de magazines en ligne ou papier, c'est comme vous préférez.
• Préparez un « book » ou un portfolio de vos écrits, illustrés ou non, pour vous positionner clairement en tant qu'auteure, écrivain, rédactrice, journaliste, etc. Cela peut se faire par le biais d'un site personnel (j'utilise Créez votre site internet GRATUIT & FACILE - Webnode (je ne suis pas actionnaire ici non plus) PPB -Les Mots Pour Le Dire (webnode.fr), mais il y en a d'autres comme « WordPress », un peu plus complexe, j'y travaille d'arrache-pied pour le dompter, il paraît que c'est facile... Commencez simplement.
• N'oubliez pas de réclamer les commentaires sur votre travail et de répondre impérativement à chaque retour (même si la personne n'a pas apprécié votre texte, restez poli, courtois quitte à expliquer votre point de vue !).
• Ne cessez jamais de vous documenter, soyez à l'affût de la moindre nouveauté, des informations, des goûts des lecteurs, etc.
• Je le répète, au début, les plateformes comme Scribeur c'est bien, mais ce sont des usines peu rémunératrices, échappez-vous le plus vite possible pour voler de vos propres ailes et être sollicité en tant qu'auteur à part entière et reconnu. Plus vite vous aurez atteint ce stade, mieux vous écrirez, rien n'égale l'indépendance.
• Deux livres à lire : « Les techniques de style » de Jean Koekelberg aux Éditions Armand Colin et « Comment écrire un Thriller » d'André Jute, Petite bibliothèque des arts, des Éditions Gremese.

Voilà, je pense avoir été utile s'il vous manque des éléments, demandez-les par le biais de mon site PPB -Les Mots Pour Le Dire (webnode.fr) ou sur ma boîte mail : ppb-lesmotspourledire@outlook.com

Et, n'oubliez pas, l'écriture est salutaire comme l'a dit Jacques Salomé, un éminent psychologue et écrivain : « Mettre en mots au lieu de mettre en maux...").

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