En cette période festive, je tiens à vous adresser mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux. Que Noël, la Saint-Sylvestre et le Nouvel An soient pour vous des moments de joie, de paix et de bonheur, entouré.e.s de vos proches et de ceux qui vous sont chers.
J'espère que ces fêtes de fin d'année vous apporteront l'inspiration et la créativité nécessaires pour continuer à écrire, lire et partager vos passions. Que 2025 soit une année prospère, remplie de nouveaux projets, de découvertes littéraires et culturelles, et de moments de bonheur partagés au sein de notre belle communauté !
Merci de faire partie de l'aventure et de contribuer à enrichir ce blog avec vos talents et vos réflexions. Je suis impatiente de découvrir ce que l'année à venir nous réserve, vos textes, vos productions artistiques et vos suggestions et commentaires sur vos lectures, les films que vous avez aimés (ou pas), les expositions visitées, vos voyages et cahiers de voyages, j'en passe et des milliers…
Joyeuses fêtes à tous et à toutes !
Amicalement,
À vos mots… PPB.
Le gouvernement de Michel Barnier a été renversé par une motion de censure, laissant le pays sans gouvernement et sans budget. Emmanuel Macron, tel un chef d'orchestre sans baguette, mais dont la foi en lui-même reste inébranlable, doit maintenant nommer un nouveau Premier ministre pour former un gouvernement d'intérêt général et faire voter une loi de reconduction du budget 2024 « juste pour démarrer ».
Démarrer quoi ? Un pays exsangue, épuisé, épuisant, au bord de la crise de nerfs ? Une France où les habitants errent tels des zombies à la recherche de cerveaux ? D'ailleurs, où sont-ils, qui sont-ils ces cerveaux sensés tenir bon la barre d'un navire à la dérive ?
Souquons ferme, pauvres matelots que nous sommes pour écoper les cales vides d'argent, de moyens, de notre pays, mais suffisamment remplies d'inepties pour couler la France. Il va falloir plus qu'un démarreur de fortune pour reprendre la route, car les vents ne soufflent plus dans la bonne direction depuis longtemps et les voiles, percées, rapiécées, en lambeaux, sont en berne.
Les députés, quant à eux, se battent pour leur survie politique, cherchant des alliances improbables pour éviter de sombrer dans l'oubli. Tous les coups sont permis, même (et surtout) les plus bas. D'aucuns appellent à ne pas exclure le Rassemblement National des négociations, car dans cette jungle politique, chaque voix compte, on racle les fonds de tiroirs.
Pendant ce temps, les Français, le petit peuple, autant dire la majorité des êtres humains de ce pays, assistent à ce spectacle ô combien affligeant, avec un mélange de fascination, de désespoir et une furieuse envie d'éclater de rire devant des sketches à la hauteur d'un spectacle du « Grand Guignol ». Puis, à chaque nouvelle annonce, à chaque revirement, à chaque nouvelle péripétie, un irrépressible besoin d'exploser en sanglots se fait sentir. C'est viscéral, ça fait mal d'être en permanence le dindon de la farce (c'est de circonstances me direz-vous).
Les grèves vont en se multipliant bien entendu, que serait la France sans ses mots d'ordre d'arrêts de travail et ses manifestations ? Les fonctionnaires réclament plus de moyens, et les agriculteurs prévoient de nouvelles actions, de nouveaux cortèges et encore des blocages. La SNCF a mis en place un agenda de « débrayages » pile pour les fêtes, histoire de bien compliquer la vie du commun des mortels, pour enfin clore cette phase d'intimidation et céder devant une énième promesse. Je passe sous silence la santé et l'éducation avec tout ce qu'elles impliquent, nous n'avons pas toute la journée.
La situation sociale est plus tendue que l'arc de Robin des bois (on aurait bien besoin de lui en ce moment), et le climat économique et politique instauré par des gens pourris jusqu'à la moelle n'arrange rien. Les travailleurs s'insurgent et manifestent, on ne peut guère leur en vouloir. La France est plongée jusqu'au cou dans un capharnaüm indescriptible pour éviter de dire dans la M...E… La routine en somme.
Fitch, l'agence de notation américaine à vocation internationale (ici encore, on plie l'échine sous le joug d'outre-Atlantique, enfin, ce n'est pas comme si l'on pouvait se débrouiller sans ça de nos jours), a même alerté sur les conséquences de cette crise politique pour les finances du pays. Est-ce la vérité ? Je ne suis pas qualifiée pour le dire. Mais, avec un déficit qui dépasse les 6 % du PIB, la France affiche la pire performance des « Vingt-Sept », à l'exception de la Roumanie qui ressemble fort à une voiture-balai dédiée à notre pays qui a droit au bonnet d'âne. Nous sommes bien loin du rayonnement légendaire de la France (ou alors, à la limite, cela ressemble à une radiation toxique).
Malgré tout, les marchés obligataires internationaux restent confiants (Ah bon ? Et comment cela ? Pouvez-vous nous expliquer par quel miracle même si Noël approche ?), un peu comme si la France avait neuf vies, on peut toujours rêver, sur un malentendu, ça peut fonctionner comme le disait si bien Michel Blanc. On n'est jamais à l'abri d'un coup de bol, mais je vous avoue que je suis complètement larguée !
Au bout du compte, cette fin d'année 2024 promet d'être bien plus « Rock n'Roll » que d'habitude pour les prolétaires que nous sommes. Nous n'avions vraiment pas besoin de ça ! Pas de répit pour la classe laborieuse et encore moins pour la classe moyenne qui a déjà un pied dans la tombe et l'autre qui glisse dangereusement.
Alors, chers Français, préparez-vous à un Noël pas comme les autres, où les cadeaux sous le sapin pourraient bien être des projets de loi en attente et des promesses de réformes comme d'habitude, arguerez-vous, mais avec encore plus de tapages, de poudre aux yeux et d'entourloupes.
Je ne prétends pas avoir la science infuse et mes conseils ne seraient ni éclairés ni judicieux. Mais, il fut un temps où la Belgique a passé 652 jours sans gouvernement « réel ». Un an et neuf mois après le début de cette crise politique mémorable, le pays a finalement réussi à former un nouvel exécutif. Imaginez un marathon, mais sans ligne d'arrivée visible, et vous aurez une petite idée de ce que les Belges ont traversé.
Finalement, un accord a été trouvé entre sept partis pour constituer une coalition majoritaire. Sept partis, une paille, alors qu'en France nous en comptons environ 447 ! C'est un peu comme essayer de faire une pizza où tout le monde veut une garniture différente. Mais miracle de Noël, ils ont réussi à s'entendre.
Reste à voir si c'est la recette idéale applicable à notre pays (j'en doute, les dents rayent trop les parquets, les intérêts personnels priment trop sur l'intérêt national), ou si c'est juste un autre plat improvisé qui, au cours de ce périple dans le brouillard, pourrait être servi chez nous.
Les paris sont ouverts, s'il vous reste encore quelques kopecks à miser, ce dont je doute, les comptes bancaires font triste mine.
Joyeux Noël et surtout bonne chance dans cette jungle politique !
PPB.
Dans un monde où les défis ne manquent jamais de pointer le bout de leur nez, les femmes déterminées ont un secret : elles ne lâchent rien. Imaginez une superhéroïne, non pas avec une cape et des pouvoirs magiques, mais avec un bon vieux pyjama et une tasse de latte fumant (Eh oui ! Je sais, je ne suis pas une puriste, j'aime le café au lait, le vrai, que le cafetier du coin me jette la première pierre, même mon grand-père Giuseppe, le Sicilien, adorait le caté au lait, certes, la cuillère tenait debout toute seule dans le bol tant le café était fort, mais vous voyez que la génétique y est pour quelque chose).
Le scénario commence souvent par une journée où tout semble aller de guingois. Vous savez, ces jours où même votre café favori a l'air de vous regarder de travers. Les femmes déterminées savent que parfois, la meilleure solution est de se retirer sous les draps, pleurer un bon coup et... dormir. Après tout, rien ne vaut une bonne dose de sommeil et de larmes pour nettoyer l'âme !
Et puis, il y a ce moment magique : le retour. Non, pas celui du Jedi, mais celui des femmes fortes. Armées de leur caféine et de leur résilience renouvelée, elles se lèvent avec une énergie nouvelle, prêtes à conquérir le monde. Leurs larmes ne sont pas des signes de faiblesse, mais des preuves de leur humanité et de leur capacité à se relever plus fortes chaque fois.
Le véritable superpouvoir des femmes déterminées n'est pas dans l'absence de déchéance après une chute, mais dans leur capacité à se relever. Elles le font toujours avec un sourire, un clin d'œil et parfois un latte à la main. Parce que oui, même les guerrières modernes ont droit à leur petite pause-café. Le repos de la guerrière en somme (je vous parle d'un titre, un peu aménagé pour la circonstance certes, que les moins de… mon âge… ne peuvent pas connaître. Ou alors, bravo, votre culture cinématographique est admirable).
Dont acte. PPB.
Bonjour, je vous invite à lire mon article :
https://ppblesmotspourledire.fr/lyon-la-ville-lumiere/
Bonne lecture et bonnes illuminations. PPB.
L'actualité en France : entre antisémitisme, inondations et jeux vidéo
La France est un pays qui ne manque pas d'actualité. Entre les manifestations contre l'antisémitisme, les inondations dans le Pas-de-Calais et le projet de musée du Jeu Vidéo soutenu par Emmanuel Macron, il y a de quoi faire la une des journaux. Mais derrière ces événements, se cachent aussi des enjeux politiques, sociaux et culturels qui méritent d'être analysés avec un regard critique néanmoins bienveillant.
Commençons par cette marche contre l'antisémitisme qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans notre pays. Une mobilisation sans précédent, qui fait suite à une série d'actes antisémites, comme la profanation du cimetière juif de Quatzenheim, ou les tags d'étoiles de David sur des portraits de Simone Veil. Une vague de haine qui a suscité l'indignation de la classe politique, mais aussi des interrogations sur ses origines et ses responsables.
D'aucuns accuseront la Russie en assurant qu'elle a orchestré une campagne de désinformation et qu'elle amplifie le côté dramatique de cette situation déjà bien assez tragique comme cela. D'autres vont pointer un doigt accusateur sur le parti de la France Insoumise qui en ayant refusé de participer à la marche organisée et en ayant coordonné un cortège indépendant « contre la guerre » le lendemain.
Quoi qu'il en soit, il semble que la lutte contre l'antisémitisme soit devenue un enjeu politique majeur, qui divise autant qu'il réunit.
Je poursuivrai avec les inondations dans le Pas-de-Calais. Ces inondations si dangereuses qu'elles ont déjà coûté la vie à au moins deux personnes. Le département est toujours en vigilance rouge jusqu'à vendredi.
Une situation plus qu'inquiétante, qui affecte plus de 200 communes, où les établissements scolaires et les crèches sont fermés, et où les habitants sont appelés à évacuer. Malheureusement, il y a encore des habitants qui refusent de quitter leur domicile, qu'ils soient viscéralement attachés à leurs biens ou qu'ils se méfient des autorités.
C'est d'ailleurs une attitude, certes périlleuse, mais qui témoigne d'un sentiment d'abandon, mais aussi d'une forme de résilience, face à une catastrophe naturelle qui n'est pas si exceptionnelle. En effet, le Pas-de-Calais est régulièrement touché par des inondations, dues à la conjonction de fortes pluies, de marées hautes et de sols argileux. Un phénomène qui risque de s'aggraver avec le réchauffement climatique, qui entraîne une hausse du niveau de la mer et une augmentation des précipitations. Un défi écologique, qui nécessite des mesures de prévention et d'adaptation, mais aussi de solidarité et de compassion.
Je terminerai avec le projet du musée du « Jeu Vidéo ». Le chef de l'État a annoncé qu'il apportait son appui à l'initiative de l'association MO5.COM, qui souhaite ouvrir en France le plus grand musée du Jeu Vidéo au monde. Un plan ambitieux, qui vise à valoriser le patrimoine vidéoludique, à travers une collection de plus de 100 000 objets, allant des premières consoles aux dernières innovations. Un projet culturel, qui espère faire reconnaître le jeu vidéo comme un art à part entière, à travers des expositions, des conférences, des ateliers et des animations.
C'est aussi un dessein économique qui ambitionne de dynamiser le secteur du jeu vidéo en France, qui représente plus de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, et qui emploie plus de 20 000 personnes. Un projet politique, qui tend à séduire les jeunes, qui sont plus de 30 millions à jouer aux jeux vidéo en France, et qui sont aussi des électeurs potentiels. Un projet qui fait rêver, mais qui n'est pas encore réalisé. Il faudra en effet trouver un lieu, un financement, et surtout, l'adhésion du public, ce qui ne se réalisera pas seulement en appuyant sur les touches des manettes.
On marche toujours sur la tête, on se noie à cause de nos bêtises coupables, on est toujours aussi intolérants, mais on aime quand même la vie, jouer et se rassembler, cela console un iota non ?
Voilà, j'espère que cet article vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager, à le commenter, à le liker, à le re-tweeter, à le ré-épingler, à le ré-instagrammer, à le re-tiktokker, à le re-n'importe-quoi ou re-ce-que-vous-voudrez.
Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour un prochain article parfois un tantinet satirique certes, mais réfléchi et documenté sur l'actualité.
Dont acte. PPB.
Bonjour.
Une journée par an, que demande le peuple ? Bien entendu, cette célébration n'est pas à négliger, mais, les femmes ont droit à plus de droits, c'est indéniable.
Malgré tout, il serait dommage de ne pas parler aussi des hommes (je sais, c'est très genré tout cela, donc à contre-courant de la tendance, mais c'est moi, vous me pardonnerez). Il en est qui ne sont pas mieux lotis que les femmes et personne n'en parle. Je ne détaillerai pas les inégalités présentes aussi dans les comportements vis-à-vis de ces messieurs qui sont parfois bien maltraités eux aussi.
Alors, gageons que les choses iront dans le bon sens (on peut toujours rêver), pour l'ensemble du genre humain, de l'humanité tout entière si tant est que les humains aient gardé un semblant de cette humanité qui nous fait cruellement défaut.
© PPB-2023
Mais pourquoi attendre justement le 14 février pour le célébrer ? Quand on aime, c'est chaque jour. Que l'on traverse des tempêtes ou que la mer soit calme, on ne s'aime pas au rythme du calendrier, on s'aime un point c'est tout !